Martin BrandenbourgerChargé de recherche
Chargé de recherche à l'Institut de recherche sur les phénomènes hors équilibre (IRPHÉ)1
Les recherches de Martin Brandenbourger sont orientées vers l'étude des phénomènes hors équilibre à la jonction entre mécanique des fluides et mécanique des solides. Il a effectué un doctorat au GRASP (Université de Liège, Belgique) où il a développé une approche universelle pour décrire comment les charges électriques influencent des interfaces liquides. En 2016, Il a effectué un premier postdoctorat au sein du laboratoire MOSS (Boston, USA) où il a réalisé une étude innovante de l'interaction entre milieux granulaires et structures élastiques. En 2017, il a initié au laboratoire Soft Matter (Université d'Amsterdam, Pays-Bas) une nouvelle recherche sur les matériaux actifs, où une physique unique émerge de microstructures et de processus hors équilibre. En 2020, il a obtenu une position de Senior Postdoctoral Researcher au laboratoire TIPs (Université de Bruxelles, Belgique) où il a continué ses travaux sur les solides actifs. Depuis 2021, il est chargé de recherche CNRS au sein de l'Institut de recherche sur les phénomènes hors équilibre (IRPHÉ) où il poursuit ses recherches sur le comportement de solides et de fluides actifs, en vue notamment de développer des applications en microfluidique et en robotique flexible inspirées de comportements biologiques.
- 1Aix-Marseille Université/Centrale Méditerranée/CNRS
Projet Self-Flow (Horizon Europe - ERC StG 101117080)
Réseaux vasculaires actifs : écoulements et locomotion induits par des contractions actives
Les écoulements dans les réseaux vasculaires sont parmi les moyens les plus efficaces pour transporter la matière et l'information dans les systèmes vivants. Cette stratégie a été imitée dans les réseaux vasculaires artificiels, sans jamais reproduire le même niveau d'autonomie et d'adaptabilité. Les organismes les plus efficaces contrôlent le transport de fluides grâce à des vaisseaux qui se contractent lors de la détection de stimuli. Ce mécanisme est directement lié à des fonctionnalités avancées tel que la locomotion autonome d'organismes. Self-Flow vise à démontrer que des réseaux vasculaires artificiels, fait de capteurs et d'actuateurs, peuvent révéler comment des contractions actives permettent de reproduire ces fonctionnalités dans des systèmes artificiels.
Self-Flow développera une approche me décrivant la propagation d'ondes actives sur un réseau et le transport de fluides qui en émerge. Ces modèles répondront aux besoins cruciaux de dispositifs fluidiques autonomes et de robots souples capables d'interagir avec leur environnement.