Marc Bajenoff et Thomas Lecuit sont lauréats des Chaires d’excellence en biologie-santé

Distinction Biologie

Le Gouvernement a annoncé les 22 lauréats des premières « Chaires d’excellence en biologie-santé » le 22 avril 2024. Parmi ces 22 premiers bénéficiaires, 2 sont des chercheurs marseillais : Marc Bajenoff, directeur de recherche CNRS au Centre d'immunologie de Marseille-Luminy Biologie (CIML)1 et Thomas Lecuit, professeur au Collège de France, rattaché à l'Institut de biologie du développement de Marseille (IBDM)2 .

  • 1Aix-Marseille Université/CNRS/Inserm
  • 2Aix-Marseille Université/CNRS/INRAE/Inserm

Ces 22 premiers chercheurs, retenus par un jury international, soutenus à hauteur de 47 millions d’euros, dans le cadre du dispositif « Chaire d’excellence en biologie-santé », a pour objectif de soutenir les travaux en France des chercheurs et chercheuses de grand talent.

Dotées d’un financement de 2 à 3 millions d’euros chacune, ces chaires vont permettre de mener en France de nouveaux projets d’envergure, sur une durée de 5 ans, et de disposer ainsi d’une recherche biomédicale d’excellence dans le d’améliorer la santé publique et de renforcer la souveraineté nationale. L’ambition est de financer au total entre 40 et 50 chaires d’excellence avec un budget global de 80 millions d’euros, issus du plan d’investissement France 2030.

  • Marc Bajenoff est chef d’équipe au CIML portant la thématique immunobiologie des cellules stromales.
    Son projet NICHE1 propose d'étudier les relations complexes existant entre les cellules immunitaires et leurs microenvironnements, offrant ainsi des perspectives sur l'équilibre tissulaire et des traitements potentiels pour des maladies impliquant une dysfonction des macrophages.
     
  • Thomas Lecuit dirige l'équipe « Organisation et dynamique des formes biologiques » à l'IBDM et il est directeur du Centre Turing pour les systèmes vivants (CENTURI), un centre interdisciplinaire qui étudie la complexité et l’auto-organisation en biologie (microbiologie, biologie cellulaire et du développement, neurobiologie, immunologie), grâce à la contribution de la physique, de l’informatique, des mathématiques.
    Son projet, LivingOrigami2 , permettra d’élucider les rôles de la géométrie et de la rétroaction géométrique sur la biomécanique des cellules et des tissus, ainsi que la manière dont elles déterminent la morphogenèse des tissus.

Lire le communiqué de presse du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

  • 1Stroma-macrophage two cell circuits (Circuits à deux cellules stroma-macrophage)

     
  • 2How do geometry and mechanics control and constrain Morphogenesis ? (Comment la géométrie et la mécanique contrôlent et contraignent la morphogenèse)

Le CNRS parmi les premiers bénéficiaires des Chaires d’excellence en biologie-santé